lieisthelife

LIE IS THE LIFE



« Cambridge est une ville d’Angleterre, au Royaume-Uni, située à 80 km au nord de Londres. Au cas où vous n'étiez pas au courant. Ma ville natale, que je connais par coeur à présent, autant ses habitants que ses petits coins et recoins inconnus de tous, mais qu'importe. J'ai aujourd'hui, pris pour la première fois de ma vie, une plume, de l'encre et mon carnet. Jamais auparavant je ne m'étais prise d'envie de rédiger quoi que ce soit dans un journal intime tel quel, et pourtant, je me retrouve ce soir, seule, face à ce papier jaunâtre par le temps sans doute. »







« On m'a souvent conseillé de le faire, mais, j'ai toujours été réticente à l'idée d'écrire ma vie sur de simples morceaux de papier que tout le monde peut avoir l'occasion de découvrir, et ce à tous moment. Chaques journées passées dans cette ville m'est différente, mais j'ai toujours cette sale impression d'emprunter toujours le même chemin, un chemin monotone et répétitif. Ce sentiment éprouvé chaque matin où je me lève pour me rendre au travail, finir ma journée dans un bar avant une petite virée shopping et finir par rentrer, seule, pour ne plus rien faire. Mais surtout, j'ai, chaque matin, chaque jour, l'impression de mentir par l'expression de mon visage que je montre. Toutes les personnes que je connais me voient comme quelqu'un de pétillante, brillante, agréable alors qu'enfaîte, tout ce que j'ai envie de montrer, c'est ce que je suis réellement, une personne au ton vide, neutre, fade et froid. Je mens, tout le monde ment, mais moi, je le fais chaque jour, à chaque seconde. Peut-être est-ce le fait d'avoir quitté l'université, les cours et tout ce qui en suis ? Nous ne sommes plus, des étudiants, je ne suis plus la petite étudiante modèle que j'étais autrefois. Je suis adulte, et c'est peut-être cette raison qui me pousse à mentir ? Qu'en sais-je vraiment ? La seule chose que je peux vous certifier, c'est qu'à présent, je dois bâtir ma vie, la construire dans sa totalité, trouver l'homme de ma vie, et arrêter enfin de me voiler la face, d'emprunter ces mensonges que je traîne depuis tant de temps . A vrai dire, j'ai remarqué que tout le monde était comme moi, certes je fais une généralité mais... On dit parfois aimer, alors que c'est faux, on se déteste comme on dit, ne pas se détester. Mais essayer un jour d'affronter les mensonges qui engourdissent votre esprit, et vous y verrait le réelle jeu de la vie, un jeu que tu empruntes dès ta naissance. »